Tous ensemble, Tous ensemble Ouais! Ouais! Rafiki 2 – 1 Document Store

Publié avril 9, 2008 par rafikisocialclub
Catégories : général, La Gazette, matchs, Uncategorized

Suite aux odieuses déclarations (« Nous on a pas que le foot dans la vie, on a un métier à côté!« ) proférées par les joueurs de Document Store lors du match précédent à l’encontre des chômeurs et des RMistes (qui ne sont pas sans rappeler l’odieuse banderole déployée par les « supporters » du PSG lors de la finale de la Coupe de la Ligue), une grande manifestation de protestation était organisée par un front commun syndical, manifestation qui fut un grand succès.

Le défilé s’est déroulé comme suit:

Antoine (Coordination rurale – Boûches du Rhône), à l’arrière du défilé pour éviter tout débordement et parer à d’éventuelles provocations de la police. A l’instar des producteurs de melons de Cavaillon qui doivent parfois vendre en dessous de leurs coûts de production, il encaisse un but avant même d’avoir touché une seule fois le ballon. Il n’a pas hésité à suspendre le marché quand les acheteurs ont voulu isoler un producteur et pratiquer un abus de dépendance économique.

Jürgen (Christelijk Nationaal Vakverbond): une prestation dans la plus pure tradition du syndicalisme néerlandais, basée sur l’anticipation grâce au dialogue et à la concertation avec les autres « piliers » du système social.

Matt. L (EMGANN- Naoned/Nàntt/Nantes): S’est immédiatement positionné à l’ouest du défilé, mettant en avant des revendications indépendantistes bretonnes que les autres syndicats ont au départ eu du mal à comprendre, mais qui se sont finalement avérées rafraîchissantes dans cette journée de protestation.

Mathieu D. (Association « Dauphin Libre »): Là encore des slogans parfois incompris par les autres manifestants. Certains l’ont même accusé de s’enfermer dans des revendications « petites-bourgeoises » et honteuse dans la situation actuelle de baisse du pouvoir d’achat des travailleurs.

Cédric (Sud-Rail): Comme le sont souvent les militants de Sud, il a été jusqu’au-boutiste, franchissant parfois la ligne jaune dans les formes de mobilisation (coups de genoux par derrière), mais un bon effet d’entraînement vis-à-vis du reste du mouvement social.
Benoît (CGT – Olympique de Marseille): Comme souvent, la CGT a rejeté le texte avant même de l’avoir lu, s’excluant ainsi elle-même de la négociation. Mais c’est sûrement que le ballon n’était pas assez gonflé! 🙂

Après le match, il a tout de même tenu à déclarer que Samir Nasri « devrait être transféré à l’intersaison, car il est trop individualiste sur le terrain et manque de solidarité envers les autres travailleurs du sport« .

Jean-Sa (Cfdt – Nord-Pas de Calais): Il a prouvé que la négociation finit par payer et que négocier ne revient pas du tout à pactiser avec le patronat. Il a conforté nos acquis sociaux en inscrivant deux buts.

Philippe (FO – Var), Hadi (CNT): Les deux syndicats, situés au même niveau du cortège, ont visiblement eu beaucoup de mal à s’entendre dans la formulation de leurs revendications, ce qui donna lieu à une certaine cacophonie. A la fin de la manifestation, le dirigeant de FO déclara: « Les gars de la CNT ne pense qu’à leur poire et pas du tout au mouvement syndical. Mais je crois qu’ils oublient un peu vite qu’ils ne font pas partie des syndicats considérés comme représentatifs. Il va falloir qu’on ait d’urgence une discussion d’homme à homme avec eux, pour crever l’abcès« .

Gilles (Cid-Unati): Des revendications beaucoup trop en décalage par rapport au reste de la manifestation pour avoir une quelconque chance d’aboutir.

Rafiki 4 – 1 Document store

Publié mars 9, 2008 par rafikisocialclub
Catégories : Uncategorized

Il fallait faire fructifier le match nul de la semaine dernière et c’est chose faite! Le célèbre adage « Pluie le jeudi, victoire du Rafiki » s’est une nouvelle fois vérifié.

Comme on jouait sur l’île de Puteaux, on savait qu’on ne pourrait de toute façon pas avancer l’excuse la plus pourri du foot en cas de défaite: « on manquait de repères sur ce terrain ».

Il modullo del Rafiki:

William Bridge – Philippe (Mathieu D.), Antoine (Adrien), J.-Sa – Jürgen, Hadi – Gilles

L’adversaire nous mettait pas mal en difficulté dans le premier quart d’heure. On avait du mal à ressortir proprement et à conserver le ballon. On s’orientait vers un match plutôt difficile. Surtout qu’Hadi sortait sur blessure.

Dans le second quart d’heure, les débats se rééquilibrait, on arrivait à construire quelques belles actions, mais les Document store, se procuraient deux occasions de but, sur lesquelles notre gardien sauvait la baraque. Les adversaires n’avaient pas froid aux yeux pour ce qui était de réclamer des fautes, et les esprits commençaient à s’échauffer.

« Alors que les deux équipes s’apprêtaient à regagner les vestiaires sur un score nul et vierge« , Hadi tenta un centre-tir dans un angle improbable, qu’on s’apprêtait à l’engueuler, et que le gardien adverse s’apprêtait déjà à ramasser sa bouteille d’eau pour aller de l’autre côté du terrain, il dut finalement ramasser le ballon … au fond de ses filets! Personne n’y croyait, Hadi faisait mine d’avoir tout calculé, mais on menait bel et bien 1-0 à la mi-temps, un but qui faisait du bien!

On a alors pu constaté que le lieu commun qui dit qu’un but juste avant la mi-temps c’est le meilleur moment pour marquer avait quand même une bonne part de vérité: les stockeurs de documents étaient visiblement atteints moralement et commencèrent à lâcher prise. Ce dont le Rafiki profita pour ajouter un second but: contre, débordement d’Adrien sur la droite, centre au deuxième poteau pour l’inévitable Hadi, qui marquait tranquillement d’une tête plongeante.

Le Rafiki continuait sur sa lancée et Philippe, le teint hâlé après un séjour au ski, ajoutait un troisième but sur sa première occasion, faisant preuve d’un beau réalisme alors qu’il était en angle fermé. 3-0 pour le Rafiki. A ce moment-là, un « streaker » faisait son entrée sur le terrain, complètement nu, et interrompait brièvement le match.

Appréhendé par la police, Xavier B., un homme de 42 ans, marié, père de famille, déclara par la suite pour expliquer son geste absurde: « je suis depuis toujours un fervent supporter du Rafiki, je suis la plupart de leurs matchs, mais j’avais encore jamais vu un but de Philippe, alors je sais pas ce qui s’est passé, l’émotion a été trop forte, j’ai voulu faire un truc de dingue pour fêter ça« .

Cet événement déconcentrait quelque peu le Rafiki, qui encaissait un but. Mais voyant qu’ils n’avaient plus le temps de revenir dans le match, les magasiniers du document se lançaient alors dans un concours de mauvaise foi et de mauvais esprit, inventant toutes sortes de fautes imaginaires, menaçant de quitter le terrain, etc. Le comble était atteint avec cette remarque: « C’est bon les gars on arrête le match, c’est pas la coupe du monde, nous on a des métiers en dehors du foot, on a une vie« . C’était vraiment méchant et blessant de leur part, parce que c’est vrai que nous on est tous des RM-istes qui branlent rien toute la journée, à part fumer des joints et jouer à la playstation, et que le match du jeudi soir c’est tout ce qu’on a. Sur une faute, où ils faisaient mine de se mettre à discuter, ils jouaient en fait le coup franc rapidement, ce n’était pas du goût d’Adrien, qui exprimait son désaccord de manière personnelle, par un joli balayage. Juste avant, ou juste après on marquait un quatrième but.

Score final, 4-1, ça fait plaisir!!

Rafiki 2-2 Dalloz

Publié mars 1, 2008 par rafikisocialclub
Catégories : La Gazette, matchs

Le RSC a entamé sa course contre la descente en division C par son premier résultat nul de la saison, face à Dallouze. Le résultat est frustrant, le Rafiki ayant mené 2-0 et ayant semblé maîtriser parfaitement la rencontre, comme on dit en langage journalistique. On sait toujours pas comment ils ont fait pour nous remonter, et eux non plus probablement.

Du coup, plus que le résultat, on préfèrera retenir la qualité du jeu fourni, prometteuse pour la suite. Pourtant, dans la préparation du match, le Rafiki était passé tout près de la défaite par forfait, ce qui avait occasionné un beau débat philosophique par mail sur la liberté et la contrainte dans le football moderne. Mais finalement, le Rafiki en revenait à ses valeurs (Humilité, Solidarité, Patater) et se présentait sur le terrain avec une équipe qui avait fière allure.

L’équipe réalisait un beau coup tactique en choppant la moitié de terrain où l’on a l’éclairage dans le dos pour la première mi-temps (tu auras deviné, lecteur, que tes héros jouaient à Choisy). Le coup se révélait fumant, puisque les rafikistes prenaient rapidement l’avantage sur corner: la défense adverse dégageait de la tête, Antoine récupérait au centre, faisait feinte d’écarter le jeu sur sa gauche pour Matthieu, mais remisait au point de penalty d’un extérieur du droit qu’Hadi reprenait sans contrôle, d’une talonnade qui prenait le gardien adverse à contre-pied (8e). Joie légitime dans les rangs du Rafiki, qui n’en revenait pas de ne pas être mené d’entrée comme à son habitude.

Ensuite, le Rafiki jouait pus bas, laissant venir l’adversaire pour mieux placer des contres. L’équipe, visiblement plus à l’aise dans ce 3-2-1 « à l’ancienne », se replaçait efficacement et coulissait bien en défense, avec Matthieu à gauche et Cédric à droite.  Les entrées successives d’Adrien et Jürgen redonnaient du souffle à l’équipe, qui se montrait à nouveau menaçante. En fin de première mi-temps, sur un beau mouvement collectif, Jean-Sa se trouvait au deuxième poteau pour profiter d’un débordement sur la droite. Il parvenait à marquer malgré un contrôle typiquement rafikien (22e).

Notre équipe aurait même pu regagner les vestiaires (c’est à dire l’autre côté du terrain) avec 3 buts d’avance avec un peu plus de réalisme, mais c’était déjà pas mal.

La deuxième période était bien mais pas top, Guillaume assurait dans les buts malgré l’absence de visibilité, en se repérant grâce au bruit de la pénétration du ballon dans l’air (comme Thomas Price, lors de la première tournée de la sélection nippone en Europe dans le match face à l’Allemagne). En attaque, Gilles faisait de gros efforts défensifs qui gênaient considérablement Dalloz, qui ne parvenait pas à construire. On était à nouveau tout près du 3-0 quand Jean-Sa frappait sur la transversale. Bref, tout ça se passait bien, kiltran, wech wech, calmement. Et puis on s’est pris  un but on s’est pas comment. Et puis un petit dernier pour la route à 5 minutes de la fin. Dalloz avait eu le mérite de s’accrocher jusqu’au bout. Les deux équipes essayaient de faire la différence dans les dernières minutes, mais en vain.

Un score de deux partout au final, qu’il faudra faire fructifier par la suite.

Le jeu et les joueurs: Les joueurs ayant tous joué au diapason lors de ce match, ils ont tous atteint la même note: le la. Dans ce 3-2-1, où chacun semblait avoir la place qui lui convenait, le Rafiki a su trouver l’harmonie, voire l’accord parfait. Les joueurs ont su faire varier le tempo quand il le fallait, et combiner en triolets. Dommage qu’ils n’aient pu garder le même ton jusqu’au bout, quelques quintes et quelques fausse notes sur la fin leur arrachant des soupirs.

Pierres blanches. chronique du 14.02.08.

Publié février 18, 2008 par rafikisocialclub
Catégories : matchs

Bien. Il semblerait donc que ma fanfaronnade de sortie de vestiaire ce jeudi ait été entendue comme une grande vérité et on dirait bien que les rafikistes attendent mon billet comme des supporters parisiens une victoire du PSG, avec espoir.

 Comme le dit mon coreligionnaire du top but, ce jour est donc à marquer de nombreuses pierres blanches et risque de devenir le Stonehendge du Rafiki. Un champ de pierres toutes plus hautes en symboles les unes que les autres.

Pierre 1 : Gilles Geoffroy avait parié sa mère qu’il ne raterait sous aucun prétexte le match retour de ce « fucking » match aller qui laissait un tel goût de sans dans la bouche… Mme Geoffroy est attendue au stade jeudi prochain… Ca la changera du Vélodrome, mais ça peut mettre de l’ambiance à la porte de Châtillon…

Pierre 2 : Le Rafiki, mené au score a su revenir au score en permanence, sans mollir, sans flancher, sans s’engueuler (si ce n’est une brouille, contenue dans l’œuf entre la Chamaille et le Bouillant Brient sur une défense un peu difficile)

Pierre 3 : Le Rafiki a gagné ! Et ça, cette année, ce n’est tout de même pas une habitude : donc, pierre blanche.

Première minute, l’OPAC, profitant de l’échauffement du Rafiki qui n’avait pas entendu le coup de sifflet, ouvre le score sur une mésentente et exulte gentiment. Le rafiki commence à jouer et « fait le match ». Il faut attendre la dixième min’ pour voir le second but de l’OPAC, qui n’entamera en rien la farouche détermination de rafikiens enfin entrés dans le match et campant devant le but. Apparicio (8,5) récupére un max de ballons dans les chevilles adverses, empêchant toute relance facile de leur gardien, contraint à de longs ballons aériens parfaitement gérés par une défense de fer dans une tactique à trois retrouvée (M. Chamayou (8) tout en centre, en collants et en abnégation, Matt – 42.5 km – Dauphin (8,5), tout en jambes et en poumons et Matt L. (8) tout en discrétion et en but décisif). Ricou sala (8) gérant parfaitement les derniers mètres, laissant filer les ballons contre lesquels il ne pouvait rien, préservant ses forces pour sortir les quelques uns qui auraient définitivement mis l’OPAC hors de portée et le Rafiki dans le caca.

Entre les deux, un travail de fond du milieu de terrain efficace et incisif empêche les OPACiens de jamais rentrer dans le match, se contentant de marquer sur des actions en contre ou des exploits individuels. Benny B. (8,5) oriente très bien le jeu pendant toute la partie et distribue de bons ballons dans l’ensemble à Guillaume plume (8) et Titi Mattei (8) tous deux buteurs qui apportèrent une réelle vivacité sur les flancs, empêchant toute relance par là également. Autant dire que le terrain était ca-de-na-ssé.

A 2-0 donc, le Rafiki continue de se motiver et le 2-1 arrive bientôt, autorisant tous les espoirs. C’est dans le dos de Matt L. et par une reprise de volée du gauche que le 16 OPACien crucifie le Rafiki, 3-1 pour un temps, avant que nos amis rouge et blanc ne reviennent à 3-2. Le match semble alors complètement à la portée du Rafiki qui se procure les meilleures occasions et régale le public. C’est pourtant bel et bien l’OPAC qui va mettre le but du 4-2 et faire un peu mal au sein. Toutefois, c’est avec humilité et solidarité que le Rafiki va patater pour revenir vaillamment à 4-3, puis avec véhémence et obstination pour le 4-4 et enfin avec brio et chatte pour le 4-5 tant mérité et tellement jubilatoire.

Une presque bagarre (Apparicio toujours dans les bons coups), quelques menaces de brisage de cheville et deux ou trois affirmations de reconnaissance identitaire plus tard, l’éclairagiste de Jules Noël siffle la fin de la rencontre. Le Rafiki, dans toute sa magnanimité et son élégance laisse tirer le dernier coup franc qui ne donne rien (tout juste quand même, mais Ricou avait « placé son mur, il ne pouvait pas faire mieux… ») et tout le monde rentre au vestiaire, certains avec trois points bien mérités, d’autres avec de l’amertume plein les tatouages et des playdowns qui se profilent dans leur cul.

Vive le foot qui gagne et qui marque plus pour gagner plus de points.

Matt L.

Conférence de presse

Publié janvier 25, 2008 par rafikisocialclub
Catégories : général, matchs

AFP – 24 janvier 2008 – Choisy (Val de Marne).

Suite au report du match Rafiki – Les Kékés, le président du Rafiki a tenu une conférence de presse, au cours de laquelle il a stigmatisé cette décision.

Verbatim.

« Comme par hasard, cette annulation arrive juste quand nous sommes en forme et que nous venons de livrer un match magnifique la semaine dernière. A l’inverse, nos adversaires sont dans une spirale négative et ont de nombreux blessés. Cette histoire de problèmes liés à une grève des fonctionnaires n’est évidemment qu’un prétexte.

C’est clair qu’on dérange pas mal de monde, en particulier à la ligue où beaucoup de gens voudraient nous voir descendre en division inférieure. Mais on ne se laissera pas faire et on vendra chèrement notre peau, sur le terrain sportif comme sur le terrain judiciaire s’il le faut.

De toute façon, je reste serein: la vérité finira par sortir parce que, moi, je la connais. Et je peux vous dire qu’elle est très éloignée de la version qu’a donnée un soit-disant « grand » quotidien sportif. Mais j’attends mon heure, je dirai les choses telles qu’elles sont en temps voulu, et ce jour-là, il y a des gens qui raseront les murs à la Ligue ».

Rafiki 1 – 0 AS Vedior

Publié janvier 18, 2008 par rafikisocialclub
Catégories : La Gazette, matchs

Le match de la peur. Le match des mal classés où l’on n’a plus aucun droit à l’erreur mais qu’il faut absolument gagner sous peine d’être irrémédiablement entraîné vers la deuxième division. La L1 a Troyes-Sedan, la Bundesliga a son Vfl Bochum – Energie Cottbus, les Anglais prennent un plaisir malsain à regarder Charlton – Derby County, tandis que pour les Italiens, les vainqueurs d’un Foggia – Empoli entrent au panthéon du football national.

Et puis le championnat FSGT (Foot à 7, Ile de France, Championnat du jeudi soir, poule B1) a son Rafiki SC – AS Vedior Ter.

Eh bien ce match nous l’avons remporté de haute lutte, sans jamais douter ni perdre notre vaillance (la vertu des mal classés).

Pour un description émouvante de match de la peur en national (Cherbourg – Martigues (!!!)), voir ici

Il y a aussi le concept de « match de mal classés »: si vous voulez vous convaincre que les matchs de mal classés sont encore plus passionnants quand ils ont lieu dans un championnat de merde, voir ici pour un exemple helvétique.

Nous jouions à La Courneuve, antre à la mesure de l’enjeu de ce match, sur un terrain détrempé par la pluie (ce qui, en général, est plutôt de bonne augure pour le Raf’).

Bien entendu, nous n’avons pas joué petit bras et nous avons adopté un dispositif en 2-3-1, favorisant (en théorie) la domination territoriale et le jeu offensif.

On commençait par 10-15 minutes d’hyperdomination face à des adversaires qui n’étaient que 6 sur le terrain au départ. Cette situation nous installait dans un dangereux confort, et les tirs aux buts sans conviction se multipliaient, comme si la réalisation allait finir par venir d’elle-même. Quand nos adversaires furent finalement 7 et jouèrent avec deux attaquants, le match changea de physionomie et les montées incessantes de Jürgen (censé être défenseur central) commencèrent à nous faire flipper. (Le problème c’est que Jürgen, c’est le mec que tu peux pas engueuler, parce qu’il est trop cool et trop sympa. En plus il est hollandais, donc si tu lui fais une remarque il y a toujours un risque de passer pour un raciste).

Bref, le match se poursuit, on continue à dominer improductivement, tandis que les types en face, avec deux ou trois joueurs qui manient bien le ballon, se créent quelques occasions chaudes, que j’annihile magnifiquement.

La deuxième période reprend sur le même schéma mais on sent de plus en plus de tension sur le terrain à mesure que l’heure avance. Dans 10-15 dernières minutes, on cherche à faire la décision mais on se découvre et sur deux ou trois coups on passe tout tout près de la catastrophe et d’offrir sa première victoire dans ce championnat à l’AS Vedior.

Finalement, à 4 minutes de la fin, alors qu’on commençait à se résigner à un bon vieux 0-0 des familles, la délivrance arrive, de manière cruelle pour l’équipe qui perd, comme il se doit dans ce genre de match: un but contre son camp d’un défenseur adverse!!!

Le film de l’action: Eric (gardien) récupère la balle à la main sur une attaque adverse venue de la gauche, il relance immédiatement sur Benoît (milieu droit) qui remonte la balle et transmet à Martin, excentré sur l’aile droite. Celui-ci déborde et centre en force à ras de terre au deuxième poteau vers Gilles, celui-ci est légèrement en retard mais le défenseur sent son souffle qui lui chatouille la nuque, juste à l’endroit du cerveau qui contrôle les émotions et notamment la peur et la panique: le défenseur essaie de dégager en catastrophe mais ne peut qu’envoyer le ballon au fond de ses propres filets!!

Joie indescriptible parmi les joueurs du Rafiki, sauf Gilles, qui pleure parce qu’il est en plein dans son « mois sans alcool » et qu’il ne pourra fêter « son » but qu’avec une menthe à l’eau.

Dans les toutes dernières minutes, on a bien sûr l’occasion d’en mettre deux ou trois de plus et se mettre à l’abri, mais on préfère se faire peur et laisser encore quelques occasions à l ‘AS Vedior, histoire de se faire peur jusqu’au bout.

Le match finit par se terminer, c’est la délivrance. Pas de mots pour décrire la joie et la fierté d’avoir remporté ce match.

Les joueurs

L’homme clé: Antoine. Sans aucun doute le meilleur joueur du match. Non je dis pas ça parce que c’est moi, c’est objectif. En défense centrale, il a récupéré un nombre incalculable de ballons et a toujours répondu présent dans les duels. Il a aussi bien enrayé les contre-attaques adverses. Un ballon perdu en toute fin de match qui aurait pu coûter cher. 7,5 (faut se faire plaisir de temps en temps)

L’homme cadenas: Rico. Dans les buts en l’absence de William Bridge, il a répondu présent, et même s’il a eu globalement peu d’interventions à effectuer, il a été rassurant pour ses partenaires. Bonne relance aussi. 6,5

L’homme passe-partout: Jürgen. Passe partout, notamment ailleurs qu’à son poste. Sa technique et son sens de l’anticipation le conduisent parfois à prendre des risques inconsidérés, aussi bien dans ses montées offensives que dans son absence de marquage en phase défensive. Précieux et efficace dans la récupération et l’orientation du jeu néanmoins. 6,5

L’homme rossignol: Mathieu D. Milieu latéral ou défenseur. Ses grands compas et sa capacité à enchaîner les courses sont toujours aussi utiles à l’équipe. Manque parfois d’un peu de vice. 6

L’homme serrure: Benoît. En position de milieu centre, un bon travail à la récupération et dans l’orientation du jeu. S’est toujours efforcé de se rendre disponible pour ses partenaires. A l’origine de l’action qui amène le but. 6

L’homme crochet: Philippe. Un bon match en position de milieu gauche ou d’attaquant. Avec de bonnes provocations balle au pied, sans malheureusement parvenir à être décisif. 5,5

L’homme verrou: Jean-Sa. Positionné en milieu central ou excentré, il s’est montré discret mais efficace. Une très belle contre attaque avec Martin, remontée du terrain sur un double une-deux à une touche de balle, qu’il conclue malheureusement par une frappe non cadrée. 5,5

L’homme bélier: Martin. Attaquant ou milieu excentré. De bons appels, est parvenu à se procurer de bonnes occasions, mais dont aucune n’a été convertie. Passeur décisif pour « csc » sur le but. 6

L’homme ouvre-boîte: Gilles. Un bon match comme attaquant, bon dans le jeu dos au but. Manqua un peu de présence devant le but… jusqu’à l’instant fatidique où il força le défenseur adverse à envoyer le ballon au fond des filets. 5,5

Conclusion : le match de la peur suscitera toujours les plus grandes passions et ceux qui croient qu’un Barça-Real avec pour enjeu le titre de champion est ce qui se fait de mieux en football ne sont que des goujats.

Rafiki 0 – 8 La Spynall

Publié janvier 17, 2008 par rafikisocialclub
Catégories : coupe, matchs

Bon ça c’est le genre de défaite que tu vois pas venir.

Déjà les types de l’autre équipe, tu les vois arriver, tu te dis « c’est bon, ils ont pas l’air très forts ». En plus ils sont que 7; ça devrait aller.

A l’échauffement tu te sens plutôt en forme, la bonne patate.

Le matc démarre et ça commence plutôt bien: grosse domination territoriale, les corners s’accumulent. Tu te dis que c’est sûr, on va marquer, Mathieu D. va bien finir par nous planter une tête sur l’un de ces coups de pieds arrêtés.

Les types en face commencent un peu à reprendre du poil de la bête mais notre gardien assure sur les deux ou trois situations chaudes qu’ils se procurent.

Et puis vient le premier de but, débordement, feinte de centre et tir en force au premier poteau, notre gardien avait anticipé, il ne peut que freiner le ballon. « Bon, allez c’est pas grave, ils ont eu de la chatte, on va les taper ». Cinq minutes plus tard, 2-0, un vrai but celui-là. « C’est bon ça se rattrape 2 but en foot à 7, en plus on est en coupe, dont esprit de la coupe et tout et tout … ». Juste avant la mi-temps, on reprends un bon but de merde, notre gardien nous fait une Sébastien Frey (sauf qu’en plus d’être aveuglé par un projecteur et de relâcher un ballon anondin, il se prend une talonnade-petit pont derrière qui doit bien faire mal au moral).

Là, tu réconfortes ton gardien, ça arrive, et puis tu te dis: « c’est bon, il reste une mi-temps, la prochaine c’est eux qui auront le mauvais éclairage (note pour plus tard: la prochaine fois, penser à jouer la première mi-temps du bon côté), on va les niquer, nous aussi on peut marquer des buts de chatteux ».

D’ailleurs là deuxième mi-temps démarre plutôt pas mal.

Sauf qu’on reprend encore deux buts. 5-0. Là tu te dis: » Bon, il faut avant tout se faire plaisir, maintenant ». Tu tentes deux montées pour apporter le surnombre en attaque (tu es défenseur central) et tu te prends deux buts en contre.

Un dernier but pour la route sur un ballon que tu aurais pu dégager et voilà ça fait 8-0 sans que t’aies rien compris.

Le pire c’est qu’on n’a même pas fait un mauvais match.

Bravo aux joueurs de La Spynall, talentueux et fair play (il faut dire que tu mènes par plus de 3 buts d’écarts ça aide à moins chicaner sur le moindre contacte) et bonne route à eux dans cette coupe.

La bonne nouvelle c’est que cette année le Raf’ a établi un nouveau record en coupe: 16e de finale

Pollution nocturne

Publié décembre 14, 2007 par rafikisocialclub
Catégories : La Gazette

La vérité, c’est que faute de pouvoir dormir avec l’écharpe de Jurgen, j’ai eu une pensée émue pour Guillaume cette nuit.

Parce que, quand t’es gardien et que tu te troues, c’est pas comme quand tu perds une balle en attaque, au milieu, ou en défense à 30 mètres de tes buts. Ça se voit tout de suite…

À ce moment, tu sens bien que le regard de tes « camarades » de jeu n’a plus rien d’amical ou de fraternel d’autant plus que pas un ne manquera de te faire remarquer dans les vestiaires ou dans les douches que : « Merde, Pud’, tu t’es vraiment troué sur ce coup-là! » ou que : « Mathieu (tu l’écris comment celui-là, Jurgen…?), il l’aurait eu, lui, cette frappe »…

Alors c’est sûr que quand tu perds d’un but et qu’en plus, il est pour ta pomme, ben tu dors pas bien…

T’as tout le temps de te promettre que plus jamais tu reprocheras à l’indéboulonnable titulaire de ce poste surexposé que tu lui feras le moindre reproche sur une cagade que tu auras fait cent fois sur le terrain. T’as tout le temps de te dire que la prochaine fois, c’est sûr, tu vireras les mecs qui jouent le match précédent, qu’ils l’aient fini ou pas, ça t’évitera de jouer un match de 50 minutes. T’as tout le temps de te dire que peut-être, à cette équipe de trimards du Rafiki, le 3-1-2 ultra défensif historique, il lui va pas si mal, finalement…

La Gazette de L’oncle Bell (edition courte dec 07)

Publié décembre 14, 2007 par rafikisocialclub
Catégories : Uncategorized

Tout d’abord un grand pardon pour ces quelques semaines de non parution, mais entre les grèves, les gastro(s), le boulot, marseille qui se fait éclater en ligue des champions  les bébés qui pleurent à la maison et  l’Oncle Bell qui ne métrise plus ses ballons , la Gazette en a pris un coup dans le fio….(oui je sais c’est vulgos et gratuit mais ça permettait de garder la rime!!!)

Du coup il n’y aura pas de note aujourd’hui,  dans la gazette, pas de détail de match mais plutôt une sorte de billet d’humeur et le bilan de ces dernières semaines

Un bilan de décembre trés mitigé:

Pour faire court, ça commence à sentir grave le sapin en championat… les défaites s’enchainent sans que pour autant le jeu de l’équipe soit déplaisant! Mais comme disent trés souvent nos chers entraineurs de ligue 1:   » L’important c’est les trois points ».

Le moins que l’on puisse dire c’est que cette devise n’a point fait des émules au mois de décembre…. alors que faire pour sortir le Rafiki SC de son marasme hivernal ? la question  chers amis reste en suspend jusqu’au prochain match qui marquera la trève. La tactique est pourtant  bonne, la condition physique des joueurs correctes, mais les matchs se suivent et se ressemblent malheureusement… Seul point de lueur la coupe ….du coup le Rafiki n’a pas le choix c’est la gagne obligatoire pour finir l’année sur une meilleure note la semaine prochaine. Sinon c’est les play-down dans trois mois et la relégation quasi assuré dans le groupe C !!!!

Force est de reconnaitre que pour la première fois les équipes du groupe B se valent. Il n’y a pas de « Libourne sSt Serin qui se ballade sur les terrains de choisy et d’ailleur cette année… Du coup nos guiboles de trentenaires en prennent un petit coup face à la fougue de p’tit gars de 20 ans …toutes ces équipes jouent cranement leur chance….au Rafiki de se remobiliser pour éviter la casse…

C’est trés simple,  pour palier  au  grand talon d’achille du Rafiki cette année nommé: Régularité… il faudrait que l’équipe se révolte face à la réalité du terrain. Les Rafikistes ne sont pas encore inscrits dans le championat vétéran ….  Cette équipe ne veut pas de la médaille en chocolat et doit prendre exemple sur ses matchs de coupes pour ne rien lacher. Alors oui promis son gardien ,qui est parti se racheter des mains pour le championat, devra montrer l’exemple dès la semaine prochaine… les attaquants devront prendre un peu de DHEA histoire de pilonner le but adverse.

L’heure de la révote a sonné!

Allez les blancs et vert

J.A Bell

Rafiki : 1 – Opac de Paris : 1 et des brouettes

Publié novembre 23, 2007 par rafikisocialclub
Catégories : La Gazette, matchs

Bon ce soir, la rédaction de OhMazette se permet de prendre la plume pour conter le récit du match d’hier soir, qui a opposé le Rafiki Social Club et fier de l’être, à l’Opac de Paris toque noire, casaque jaune.
L’avantage, c’est qu’en grand habitué des déroutes de l’Olympique de Marseille, il est plus facile de pouvoir s’épancher sur le récit du match cauchemar vécu hier soir par une valeureuse, maladroite et, il faut l’avouer, trop peu solidaire, équipe du Rafiki.
La précision du score importe peu : au final, on s’est fait ouvrir en deux. 6, 7, 8 … je ne sais plus quel fut le nombre de buts encaissés au final, toujours est-il que dans les dernières minutes de jeu, le match tourna à la pantalonnade et à la fessée.

Pourtant, le début de match, et la première mi-temps notamment, ne laissait pas présager un tel dénouement. Malgré l’encaissement de 2 buts (un coup franc détourné et une belle percée de leur meilleur joueur qui sema la pagaille dans la défense, pour servir un attaquant seul au but.), la Rafiki fit belle figure, les échanges de balles étaient effectués avec application, le système de jeu en 2 3 1 faisait encore une fois ses preuves, et seule une légère maladresse dans la finition, nous empêcha de revenir mieux qu’à 2-1. Car un but et un beau but fut inscrit, après un pressing collectif, ponctué d’une circulation à une touche de balles devant la défense. Cela décala Eric, lequel décocha soudainement un tir aussi soudain que soudain, qui s’écrasa sur la barre mais trouva JeanSa, lequel se jeta pour renvoyer le ballon dans le petit filet intérieur du but. Ouf.

La fin de la mi-temps se déroula sur le même mode : quelques attaques mal coordonnées de l’Opac, qui trouvaient Guillaume Antoine Bell, un défenseur, ou l’imprécision sur leur chemin. Et de notre côté, quelques attaques plutôt bien coordonnées (au sein d’une défense adverse plutôt molle et mal placée il est vrai), mais qui échouaient sur notre incapacité à finir proprement le dernier geste, le dernier tir, la dernière passe, le dernier coup de rein.
Malheureusement, nous perdions Antoine peu avant la pause, sur une action pleine d’énergie où il se trouva aux avants postes, un choc avec le défenseur et le gardien adverse au moment où Antoine se jetait pour marquer, le projeta à terre, la cheville ayant craqué.

Un coup dur pour lui (Antoine, comme disait Michel Drucker, courage, on pense à toi); un coup dur pour l’équipe qui perdait son verrou de sécurité en défense.

Après la pause, le scénario fut assez simple, un peu à la manière du film « un Jour sans Fin ». Attaque du Rafiki plutôt bien construite, mais infructueuse : frappe mal cadrée, mauvais choix dans la dernière passe, lenteur de l’attaquant de pointe qui se fait rattraper par le défenseur, et j’en passe. Attaque du Rafiki plutôt bien construite, mais infructueuse : frappe mal cadrée, mauvais choix dans la dernière passe, lenteur de l’attaquant de pointe qui se fait rattraper par le défenseur, et j’en passe. Attaque du Rafiki plutôt bien construite, mais infructueuse : frappe mal cadrée, mauvais choix dans la dernière passe, lenteur de l’attaquant de pointe qui se fait rattraper par le défenseur, et j’en passe.

Dans la série on rate le dernier geste, on les a tous faits.

A l’inverse, la solidité collective s’est effritée, la solidarité s’est effondrée, les efforts individuels se sont estompés, et l’OPAC a marqué sur quasiment 70% de ses attaques. Ils n’étaient pas spécialement bons pourtant, ils avaient 1 mec très bon techniquement et vif certes, 2 ou 3 tripoteurs de balles certes, mais ils étaient assez lents et mal organisés. Et pourtant, en 2e mi temps, ils nous ont ouverts comme des huitres.

C’est un match qui fait mal à l’orgueil du sportif, c’est sûr. Mais on doit se servir de cette leçon pour se rappeler que nos valeurs, « humilité, solidarité, patater », sont des valeurs qui se méritent, et qui se respectent. Les traces d’espoir aperçues dans le jeu collectif doivent servir de bases.
Si on y ajoute un état d’esprit plus convaincant, si les matt moussilou de ce monde se font violence et essaient, entre autre, de retrouver un semblant de condition physique, on peut espérer, largement, prendre notre revanche le 14 février 2008, pour le match retour.
On se le doit à nous. On le doit au Rafiki. On le doit à l’histoire du foot à 7. On le doit au sport en général. On le doit à Kofi Annan.

Le 14 février 2008. Oubliez la Saint Valentin et le repas au restaurant avec Madame. Oubliez l’anniversaire de vos potes nés ce jour là.
Le 14 février 2008, on a rendez-vous avec notre orgueil et notre fierté, on a rendez-vous avec l’Histoire de la Revanche Sportive.

La segmentation des joueurs.

Pas de notes, mais une segmentation des joueurs en 4 catégories : les leaders, ceux qui sont sortis du lot et ont brillé malgré la déroute. Les challengers, ceux qui ont fait au mieux, mais qui n’ont pas pu faire grand chose. Les jean-louis, ceux qui n’ont pas été à la hauteur. Et la cagette d’huitres, qui rassemble ceux dont on est en droit de se poser la question de savoir s’il ne faut pas les jeter à la mer au mercato d’hiver.

Le leader : Eric

1 tir puissant sur la barre à l’origine du but, 1 tir de 45 mètres, puissant et précis, détourné difficilement par le gardien en 2e mi-temps. Eric a le mérite d’occuper 67% de la statistique « tirs cadrés » à lui tout seul (le 33% restant étant alloué à JeanSa sur son but).
Alors certes les adversaires, plutôt dans le style petit feu-follet vif, ont lâchement profité de leur avantage de vélocité pour semer le trouble, parfois sur son côté. Mais s’ils avaient joué en l’air, c’est sûr qu’il aurait pris tous les ballons de la tête.

Les challengers : Antoine, Philippe

Comme d’habitude, Antoine a colmaté les quelques brèches de la première mi-temps et son engagement fut constant, comme d’habitude, en témoigne l’action qui entraina sa blessure, où il fut aux avants-postes au prix d’une remontée sur tout le terrain. Maudite blessure.
Quant à Philippe, il fut, parmi les participants aux actions offensives, celui qui fit le preuve de la meilleure lucidité, butant seulement sur une bonne sortie du gardien en première mi-temps, et animant son côté gauche avec tempérament la majeure partie du temps. Juste un regret sur cette action où il perdit le ballon au milieu du terrain sur son côté, qui entraina le 6e but d’un tir puissant de loin.

Les jean louis : Matt. L et Mathieu, Guillaume Antoine Bell, et JeanSa et Benoit

Bon, il ne faut pas se voiler d’ignorance le voile d’incertitude de la stratégie kantienne de Rawls : si on a pris 8 à 1, c’est que nombre de défenseurs et de contributeurs au jeu offensif ont péché. Rien de précis à reprocher aux deux premiers, Matthieu et Mathieu, qui se sont battus. Mais un peu moins bien que d’habitude, avec un peu moins de réussite, avec un peu de moins de contres gagnés, avec un peu moins de coup de reins, avec un peu moins d’apports offensifs, avec un peu moins en général, et au final, ça prend l’eau. Un match à oublier.
Le gardien, en hommage à Sébastien Frey, au gardien de l’équipe d’Angleterre, à Letizi, à Francis Lalanne et à tous les mal aimés de ce monde, s’est montré solidaire et a décidé de ne pas briller. Parce que. On ne peut pas dire qu’il est passé au travers. Mais on ne peut pas dire qu’il a éclaboussé le match de sa classe habituelle. Pas d’envol souvenir-poster à se mettre sous la dent. Pas de sauvetage à la Mandanda. Un match à oublier.
Enfin les deux poumons, les pistons, les Emmanuel Petit de l’équipe, JeanSa et Benoit font aussi partis des contre performances. Pourtant le match avait bien commencé avec des pressings convaincants, mais peu à peu, l’emprise sur le milieu de terrain s’évapora à mesure que les actions offensives furent ratées. Des tirs envoyés un peu partout sauf au fond des filets, la précision ne fut plus au rendez-vous. Sans doute cela influa-t-il sur leur moral, ce qui laissa l’Opac remporter la bataille du milieu de terrain et transpercer notre défense aux abois. Un match à oublier.

La cagette d’huitres : Matt Gilles Moussilourd

La grande déception de la soirée. Bon, on n’attendait pas de lui qu’il se déplaça sur la terrain à la vitesse de la lumière, ni même à celle du son, pas même à celle du vent, ou ni même à la vitesse d’une bretzel. Mais on se disait qu’en matière de plot, en matière de point d’ancrage du système offensif de la formation 2 3 1, il pourrait faire l’affaire, lui qui revenait à la compétition après plusieurs matchs ratés. Et on comptait sur sa frappe, en l’absence de l’artilleur Hadi.
Pour faire court, il a tout raté. Il a passé quand il fallait tirer. Il a tiré quand il fallait passer. Il a temporisé quand il fallait se précipiter parce que le défenseur revenait à 200 à l’heure, ce qui est 199,99 de plus que sa vitesse d’exécution. Il s’est précipité quand il avait le temps.
Certes, il y eu quelques actions intéressantes et quelques centres en retrait plutôt bien sentis, mais trop peu pour ce poste clef dans le jeu offensif.
Et surtout, surtout, il est impardonnable de constater que le meilleur buteur adverse fut, non pas le meilleur joueur de l’OPAC, non pas un des nombreux feu follets, non pas le puissant inspecteur Harry du milieu de terrain, mais le libéro de l’équipe adverse, certes un poil technique, mais lourd et mal inspiré. Quand le libéro de l’équipe adverse met 4 buts, le problème est clair : l’attaquant de pointe n’a pas correctement fait son travail offensif pour fatiguer le dit libéro, ni n’a fait son travail de premier rampart défensif.
Un match à retenir, car si une telle performance se réédite, il ne faudra pas hésiter à sanctionner la médiocrité et à l’envoyer au Qatar. Ou en Belgique, avec une pancarte accrochée : « je parle français, et j’enflamme tous les flamands ».

Moi, je dis, tous les membres du Rafiki qui le croisent ce soir à la momo, sont en droit d’exiger une bière de sa part.