Archive for the ‘La Gazette’ category

Tous ensemble, Tous ensemble Ouais! Ouais! Rafiki 2 – 1 Document Store

avril 9, 2008

Suite aux odieuses déclarations (« Nous on a pas que le foot dans la vie, on a un métier à côté!« ) proférées par les joueurs de Document Store lors du match précédent à l’encontre des chômeurs et des RMistes (qui ne sont pas sans rappeler l’odieuse banderole déployée par les « supporters » du PSG lors de la finale de la Coupe de la Ligue), une grande manifestation de protestation était organisée par un front commun syndical, manifestation qui fut un grand succès.

Le défilé s’est déroulé comme suit:

Antoine (Coordination rurale – Boûches du Rhône), à l’arrière du défilé pour éviter tout débordement et parer à d’éventuelles provocations de la police. A l’instar des producteurs de melons de Cavaillon qui doivent parfois vendre en dessous de leurs coûts de production, il encaisse un but avant même d’avoir touché une seule fois le ballon. Il n’a pas hésité à suspendre le marché quand les acheteurs ont voulu isoler un producteur et pratiquer un abus de dépendance économique.

Jürgen (Christelijk Nationaal Vakverbond): une prestation dans la plus pure tradition du syndicalisme néerlandais, basée sur l’anticipation grâce au dialogue et à la concertation avec les autres « piliers » du système social.

Matt. L (EMGANN- Naoned/Nàntt/Nantes): S’est immédiatement positionné à l’ouest du défilé, mettant en avant des revendications indépendantistes bretonnes que les autres syndicats ont au départ eu du mal à comprendre, mais qui se sont finalement avérées rafraîchissantes dans cette journée de protestation.

Mathieu D. (Association « Dauphin Libre »): Là encore des slogans parfois incompris par les autres manifestants. Certains l’ont même accusé de s’enfermer dans des revendications « petites-bourgeoises » et honteuse dans la situation actuelle de baisse du pouvoir d’achat des travailleurs.

Cédric (Sud-Rail): Comme le sont souvent les militants de Sud, il a été jusqu’au-boutiste, franchissant parfois la ligne jaune dans les formes de mobilisation (coups de genoux par derrière), mais un bon effet d’entraînement vis-à-vis du reste du mouvement social.
Benoît (CGT – Olympique de Marseille): Comme souvent, la CGT a rejeté le texte avant même de l’avoir lu, s’excluant ainsi elle-même de la négociation. Mais c’est sûrement que le ballon n’était pas assez gonflé! 🙂

Après le match, il a tout de même tenu à déclarer que Samir Nasri « devrait être transféré à l’intersaison, car il est trop individualiste sur le terrain et manque de solidarité envers les autres travailleurs du sport« .

Jean-Sa (Cfdt – Nord-Pas de Calais): Il a prouvé que la négociation finit par payer et que négocier ne revient pas du tout à pactiser avec le patronat. Il a conforté nos acquis sociaux en inscrivant deux buts.

Philippe (FO – Var), Hadi (CNT): Les deux syndicats, situés au même niveau du cortège, ont visiblement eu beaucoup de mal à s’entendre dans la formulation de leurs revendications, ce qui donna lieu à une certaine cacophonie. A la fin de la manifestation, le dirigeant de FO déclara: « Les gars de la CNT ne pense qu’à leur poire et pas du tout au mouvement syndical. Mais je crois qu’ils oublient un peu vite qu’ils ne font pas partie des syndicats considérés comme représentatifs. Il va falloir qu’on ait d’urgence une discussion d’homme à homme avec eux, pour crever l’abcès« .

Gilles (Cid-Unati): Des revendications beaucoup trop en décalage par rapport au reste de la manifestation pour avoir une quelconque chance d’aboutir.

Rafiki 2-2 Dalloz

mars 1, 2008

Le RSC a entamé sa course contre la descente en division C par son premier résultat nul de la saison, face à Dallouze. Le résultat est frustrant, le Rafiki ayant mené 2-0 et ayant semblé maîtriser parfaitement la rencontre, comme on dit en langage journalistique. On sait toujours pas comment ils ont fait pour nous remonter, et eux non plus probablement.

Du coup, plus que le résultat, on préfèrera retenir la qualité du jeu fourni, prometteuse pour la suite. Pourtant, dans la préparation du match, le Rafiki était passé tout près de la défaite par forfait, ce qui avait occasionné un beau débat philosophique par mail sur la liberté et la contrainte dans le football moderne. Mais finalement, le Rafiki en revenait à ses valeurs (Humilité, Solidarité, Patater) et se présentait sur le terrain avec une équipe qui avait fière allure.

L’équipe réalisait un beau coup tactique en choppant la moitié de terrain où l’on a l’éclairage dans le dos pour la première mi-temps (tu auras deviné, lecteur, que tes héros jouaient à Choisy). Le coup se révélait fumant, puisque les rafikistes prenaient rapidement l’avantage sur corner: la défense adverse dégageait de la tête, Antoine récupérait au centre, faisait feinte d’écarter le jeu sur sa gauche pour Matthieu, mais remisait au point de penalty d’un extérieur du droit qu’Hadi reprenait sans contrôle, d’une talonnade qui prenait le gardien adverse à contre-pied (8e). Joie légitime dans les rangs du Rafiki, qui n’en revenait pas de ne pas être mené d’entrée comme à son habitude.

Ensuite, le Rafiki jouait pus bas, laissant venir l’adversaire pour mieux placer des contres. L’équipe, visiblement plus à l’aise dans ce 3-2-1 « à l’ancienne », se replaçait efficacement et coulissait bien en défense, avec Matthieu à gauche et Cédric à droite.  Les entrées successives d’Adrien et Jürgen redonnaient du souffle à l’équipe, qui se montrait à nouveau menaçante. En fin de première mi-temps, sur un beau mouvement collectif, Jean-Sa se trouvait au deuxième poteau pour profiter d’un débordement sur la droite. Il parvenait à marquer malgré un contrôle typiquement rafikien (22e).

Notre équipe aurait même pu regagner les vestiaires (c’est à dire l’autre côté du terrain) avec 3 buts d’avance avec un peu plus de réalisme, mais c’était déjà pas mal.

La deuxième période était bien mais pas top, Guillaume assurait dans les buts malgré l’absence de visibilité, en se repérant grâce au bruit de la pénétration du ballon dans l’air (comme Thomas Price, lors de la première tournée de la sélection nippone en Europe dans le match face à l’Allemagne). En attaque, Gilles faisait de gros efforts défensifs qui gênaient considérablement Dalloz, qui ne parvenait pas à construire. On était à nouveau tout près du 3-0 quand Jean-Sa frappait sur la transversale. Bref, tout ça se passait bien, kiltran, wech wech, calmement. Et puis on s’est pris  un but on s’est pas comment. Et puis un petit dernier pour la route à 5 minutes de la fin. Dalloz avait eu le mérite de s’accrocher jusqu’au bout. Les deux équipes essayaient de faire la différence dans les dernières minutes, mais en vain.

Un score de deux partout au final, qu’il faudra faire fructifier par la suite.

Le jeu et les joueurs: Les joueurs ayant tous joué au diapason lors de ce match, ils ont tous atteint la même note: le la. Dans ce 3-2-1, où chacun semblait avoir la place qui lui convenait, le Rafiki a su trouver l’harmonie, voire l’accord parfait. Les joueurs ont su faire varier le tempo quand il le fallait, et combiner en triolets. Dommage qu’ils n’aient pu garder le même ton jusqu’au bout, quelques quintes et quelques fausse notes sur la fin leur arrachant des soupirs.

Rafiki 1 – 0 AS Vedior

janvier 18, 2008

Le match de la peur. Le match des mal classés où l’on n’a plus aucun droit à l’erreur mais qu’il faut absolument gagner sous peine d’être irrémédiablement entraîné vers la deuxième division. La L1 a Troyes-Sedan, la Bundesliga a son Vfl Bochum – Energie Cottbus, les Anglais prennent un plaisir malsain à regarder Charlton – Derby County, tandis que pour les Italiens, les vainqueurs d’un Foggia – Empoli entrent au panthéon du football national.

Et puis le championnat FSGT (Foot à 7, Ile de France, Championnat du jeudi soir, poule B1) a son Rafiki SC – AS Vedior Ter.

Eh bien ce match nous l’avons remporté de haute lutte, sans jamais douter ni perdre notre vaillance (la vertu des mal classés).

Pour un description émouvante de match de la peur en national (Cherbourg – Martigues (!!!)), voir ici

Il y a aussi le concept de « match de mal classés »: si vous voulez vous convaincre que les matchs de mal classés sont encore plus passionnants quand ils ont lieu dans un championnat de merde, voir ici pour un exemple helvétique.

Nous jouions à La Courneuve, antre à la mesure de l’enjeu de ce match, sur un terrain détrempé par la pluie (ce qui, en général, est plutôt de bonne augure pour le Raf’).

Bien entendu, nous n’avons pas joué petit bras et nous avons adopté un dispositif en 2-3-1, favorisant (en théorie) la domination territoriale et le jeu offensif.

On commençait par 10-15 minutes d’hyperdomination face à des adversaires qui n’étaient que 6 sur le terrain au départ. Cette situation nous installait dans un dangereux confort, et les tirs aux buts sans conviction se multipliaient, comme si la réalisation allait finir par venir d’elle-même. Quand nos adversaires furent finalement 7 et jouèrent avec deux attaquants, le match changea de physionomie et les montées incessantes de Jürgen (censé être défenseur central) commencèrent à nous faire flipper. (Le problème c’est que Jürgen, c’est le mec que tu peux pas engueuler, parce qu’il est trop cool et trop sympa. En plus il est hollandais, donc si tu lui fais une remarque il y a toujours un risque de passer pour un raciste).

Bref, le match se poursuit, on continue à dominer improductivement, tandis que les types en face, avec deux ou trois joueurs qui manient bien le ballon, se créent quelques occasions chaudes, que j’annihile magnifiquement.

La deuxième période reprend sur le même schéma mais on sent de plus en plus de tension sur le terrain à mesure que l’heure avance. Dans 10-15 dernières minutes, on cherche à faire la décision mais on se découvre et sur deux ou trois coups on passe tout tout près de la catastrophe et d’offrir sa première victoire dans ce championnat à l’AS Vedior.

Finalement, à 4 minutes de la fin, alors qu’on commençait à se résigner à un bon vieux 0-0 des familles, la délivrance arrive, de manière cruelle pour l’équipe qui perd, comme il se doit dans ce genre de match: un but contre son camp d’un défenseur adverse!!!

Le film de l’action: Eric (gardien) récupère la balle à la main sur une attaque adverse venue de la gauche, il relance immédiatement sur Benoît (milieu droit) qui remonte la balle et transmet à Martin, excentré sur l’aile droite. Celui-ci déborde et centre en force à ras de terre au deuxième poteau vers Gilles, celui-ci est légèrement en retard mais le défenseur sent son souffle qui lui chatouille la nuque, juste à l’endroit du cerveau qui contrôle les émotions et notamment la peur et la panique: le défenseur essaie de dégager en catastrophe mais ne peut qu’envoyer le ballon au fond de ses propres filets!!

Joie indescriptible parmi les joueurs du Rafiki, sauf Gilles, qui pleure parce qu’il est en plein dans son « mois sans alcool » et qu’il ne pourra fêter « son » but qu’avec une menthe à l’eau.

Dans les toutes dernières minutes, on a bien sûr l’occasion d’en mettre deux ou trois de plus et se mettre à l’abri, mais on préfère se faire peur et laisser encore quelques occasions à l ‘AS Vedior, histoire de se faire peur jusqu’au bout.

Le match finit par se terminer, c’est la délivrance. Pas de mots pour décrire la joie et la fierté d’avoir remporté ce match.

Les joueurs

L’homme clé: Antoine. Sans aucun doute le meilleur joueur du match. Non je dis pas ça parce que c’est moi, c’est objectif. En défense centrale, il a récupéré un nombre incalculable de ballons et a toujours répondu présent dans les duels. Il a aussi bien enrayé les contre-attaques adverses. Un ballon perdu en toute fin de match qui aurait pu coûter cher. 7,5 (faut se faire plaisir de temps en temps)

L’homme cadenas: Rico. Dans les buts en l’absence de William Bridge, il a répondu présent, et même s’il a eu globalement peu d’interventions à effectuer, il a été rassurant pour ses partenaires. Bonne relance aussi. 6,5

L’homme passe-partout: Jürgen. Passe partout, notamment ailleurs qu’à son poste. Sa technique et son sens de l’anticipation le conduisent parfois à prendre des risques inconsidérés, aussi bien dans ses montées offensives que dans son absence de marquage en phase défensive. Précieux et efficace dans la récupération et l’orientation du jeu néanmoins. 6,5

L’homme rossignol: Mathieu D. Milieu latéral ou défenseur. Ses grands compas et sa capacité à enchaîner les courses sont toujours aussi utiles à l’équipe. Manque parfois d’un peu de vice. 6

L’homme serrure: Benoît. En position de milieu centre, un bon travail à la récupération et dans l’orientation du jeu. S’est toujours efforcé de se rendre disponible pour ses partenaires. A l’origine de l’action qui amène le but. 6

L’homme crochet: Philippe. Un bon match en position de milieu gauche ou d’attaquant. Avec de bonnes provocations balle au pied, sans malheureusement parvenir à être décisif. 5,5

L’homme verrou: Jean-Sa. Positionné en milieu central ou excentré, il s’est montré discret mais efficace. Une très belle contre attaque avec Martin, remontée du terrain sur un double une-deux à une touche de balle, qu’il conclue malheureusement par une frappe non cadrée. 5,5

L’homme bélier: Martin. Attaquant ou milieu excentré. De bons appels, est parvenu à se procurer de bonnes occasions, mais dont aucune n’a été convertie. Passeur décisif pour « csc » sur le but. 6

L’homme ouvre-boîte: Gilles. Un bon match comme attaquant, bon dans le jeu dos au but. Manqua un peu de présence devant le but… jusqu’à l’instant fatidique où il força le défenseur adverse à envoyer le ballon au fond des filets. 5,5

Conclusion : le match de la peur suscitera toujours les plus grandes passions et ceux qui croient qu’un Barça-Real avec pour enjeu le titre de champion est ce qui se fait de mieux en football ne sont que des goujats.

Pollution nocturne

décembre 14, 2007

La vérité, c’est que faute de pouvoir dormir avec l’écharpe de Jurgen, j’ai eu une pensée émue pour Guillaume cette nuit.

Parce que, quand t’es gardien et que tu te troues, c’est pas comme quand tu perds une balle en attaque, au milieu, ou en défense à 30 mètres de tes buts. Ça se voit tout de suite…

À ce moment, tu sens bien que le regard de tes « camarades » de jeu n’a plus rien d’amical ou de fraternel d’autant plus que pas un ne manquera de te faire remarquer dans les vestiaires ou dans les douches que : « Merde, Pud’, tu t’es vraiment troué sur ce coup-là! » ou que : « Mathieu (tu l’écris comment celui-là, Jurgen…?), il l’aurait eu, lui, cette frappe »…

Alors c’est sûr que quand tu perds d’un but et qu’en plus, il est pour ta pomme, ben tu dors pas bien…

T’as tout le temps de te promettre que plus jamais tu reprocheras à l’indéboulonnable titulaire de ce poste surexposé que tu lui feras le moindre reproche sur une cagade que tu auras fait cent fois sur le terrain. T’as tout le temps de te dire que la prochaine fois, c’est sûr, tu vireras les mecs qui jouent le match précédent, qu’ils l’aient fini ou pas, ça t’évitera de jouer un match de 50 minutes. T’as tout le temps de te dire que peut-être, à cette équipe de trimards du Rafiki, le 3-1-2 ultra défensif historique, il lui va pas si mal, finalement…

Rafiki : 1 – Opac de Paris : 1 et des brouettes

novembre 23, 2007

Bon ce soir, la rédaction de OhMazette se permet de prendre la plume pour conter le récit du match d’hier soir, qui a opposé le Rafiki Social Club et fier de l’être, à l’Opac de Paris toque noire, casaque jaune.
L’avantage, c’est qu’en grand habitué des déroutes de l’Olympique de Marseille, il est plus facile de pouvoir s’épancher sur le récit du match cauchemar vécu hier soir par une valeureuse, maladroite et, il faut l’avouer, trop peu solidaire, équipe du Rafiki.
La précision du score importe peu : au final, on s’est fait ouvrir en deux. 6, 7, 8 … je ne sais plus quel fut le nombre de buts encaissés au final, toujours est-il que dans les dernières minutes de jeu, le match tourna à la pantalonnade et à la fessée.

Pourtant, le début de match, et la première mi-temps notamment, ne laissait pas présager un tel dénouement. Malgré l’encaissement de 2 buts (un coup franc détourné et une belle percée de leur meilleur joueur qui sema la pagaille dans la défense, pour servir un attaquant seul au but.), la Rafiki fit belle figure, les échanges de balles étaient effectués avec application, le système de jeu en 2 3 1 faisait encore une fois ses preuves, et seule une légère maladresse dans la finition, nous empêcha de revenir mieux qu’à 2-1. Car un but et un beau but fut inscrit, après un pressing collectif, ponctué d’une circulation à une touche de balles devant la défense. Cela décala Eric, lequel décocha soudainement un tir aussi soudain que soudain, qui s’écrasa sur la barre mais trouva JeanSa, lequel se jeta pour renvoyer le ballon dans le petit filet intérieur du but. Ouf.

La fin de la mi-temps se déroula sur le même mode : quelques attaques mal coordonnées de l’Opac, qui trouvaient Guillaume Antoine Bell, un défenseur, ou l’imprécision sur leur chemin. Et de notre côté, quelques attaques plutôt bien coordonnées (au sein d’une défense adverse plutôt molle et mal placée il est vrai), mais qui échouaient sur notre incapacité à finir proprement le dernier geste, le dernier tir, la dernière passe, le dernier coup de rein.
Malheureusement, nous perdions Antoine peu avant la pause, sur une action pleine d’énergie où il se trouva aux avants postes, un choc avec le défenseur et le gardien adverse au moment où Antoine se jetait pour marquer, le projeta à terre, la cheville ayant craqué.

Un coup dur pour lui (Antoine, comme disait Michel Drucker, courage, on pense à toi); un coup dur pour l’équipe qui perdait son verrou de sécurité en défense.

Après la pause, le scénario fut assez simple, un peu à la manière du film « un Jour sans Fin ». Attaque du Rafiki plutôt bien construite, mais infructueuse : frappe mal cadrée, mauvais choix dans la dernière passe, lenteur de l’attaquant de pointe qui se fait rattraper par le défenseur, et j’en passe. Attaque du Rafiki plutôt bien construite, mais infructueuse : frappe mal cadrée, mauvais choix dans la dernière passe, lenteur de l’attaquant de pointe qui se fait rattraper par le défenseur, et j’en passe. Attaque du Rafiki plutôt bien construite, mais infructueuse : frappe mal cadrée, mauvais choix dans la dernière passe, lenteur de l’attaquant de pointe qui se fait rattraper par le défenseur, et j’en passe.

Dans la série on rate le dernier geste, on les a tous faits.

A l’inverse, la solidité collective s’est effritée, la solidarité s’est effondrée, les efforts individuels se sont estompés, et l’OPAC a marqué sur quasiment 70% de ses attaques. Ils n’étaient pas spécialement bons pourtant, ils avaient 1 mec très bon techniquement et vif certes, 2 ou 3 tripoteurs de balles certes, mais ils étaient assez lents et mal organisés. Et pourtant, en 2e mi temps, ils nous ont ouverts comme des huitres.

C’est un match qui fait mal à l’orgueil du sportif, c’est sûr. Mais on doit se servir de cette leçon pour se rappeler que nos valeurs, « humilité, solidarité, patater », sont des valeurs qui se méritent, et qui se respectent. Les traces d’espoir aperçues dans le jeu collectif doivent servir de bases.
Si on y ajoute un état d’esprit plus convaincant, si les matt moussilou de ce monde se font violence et essaient, entre autre, de retrouver un semblant de condition physique, on peut espérer, largement, prendre notre revanche le 14 février 2008, pour le match retour.
On se le doit à nous. On le doit au Rafiki. On le doit à l’histoire du foot à 7. On le doit au sport en général. On le doit à Kofi Annan.

Le 14 février 2008. Oubliez la Saint Valentin et le repas au restaurant avec Madame. Oubliez l’anniversaire de vos potes nés ce jour là.
Le 14 février 2008, on a rendez-vous avec notre orgueil et notre fierté, on a rendez-vous avec l’Histoire de la Revanche Sportive.

La segmentation des joueurs.

Pas de notes, mais une segmentation des joueurs en 4 catégories : les leaders, ceux qui sont sortis du lot et ont brillé malgré la déroute. Les challengers, ceux qui ont fait au mieux, mais qui n’ont pas pu faire grand chose. Les jean-louis, ceux qui n’ont pas été à la hauteur. Et la cagette d’huitres, qui rassemble ceux dont on est en droit de se poser la question de savoir s’il ne faut pas les jeter à la mer au mercato d’hiver.

Le leader : Eric

1 tir puissant sur la barre à l’origine du but, 1 tir de 45 mètres, puissant et précis, détourné difficilement par le gardien en 2e mi-temps. Eric a le mérite d’occuper 67% de la statistique « tirs cadrés » à lui tout seul (le 33% restant étant alloué à JeanSa sur son but).
Alors certes les adversaires, plutôt dans le style petit feu-follet vif, ont lâchement profité de leur avantage de vélocité pour semer le trouble, parfois sur son côté. Mais s’ils avaient joué en l’air, c’est sûr qu’il aurait pris tous les ballons de la tête.

Les challengers : Antoine, Philippe

Comme d’habitude, Antoine a colmaté les quelques brèches de la première mi-temps et son engagement fut constant, comme d’habitude, en témoigne l’action qui entraina sa blessure, où il fut aux avants-postes au prix d’une remontée sur tout le terrain. Maudite blessure.
Quant à Philippe, il fut, parmi les participants aux actions offensives, celui qui fit le preuve de la meilleure lucidité, butant seulement sur une bonne sortie du gardien en première mi-temps, et animant son côté gauche avec tempérament la majeure partie du temps. Juste un regret sur cette action où il perdit le ballon au milieu du terrain sur son côté, qui entraina le 6e but d’un tir puissant de loin.

Les jean louis : Matt. L et Mathieu, Guillaume Antoine Bell, et JeanSa et Benoit

Bon, il ne faut pas se voiler d’ignorance le voile d’incertitude de la stratégie kantienne de Rawls : si on a pris 8 à 1, c’est que nombre de défenseurs et de contributeurs au jeu offensif ont péché. Rien de précis à reprocher aux deux premiers, Matthieu et Mathieu, qui se sont battus. Mais un peu moins bien que d’habitude, avec un peu moins de réussite, avec un peu de moins de contres gagnés, avec un peu moins de coup de reins, avec un peu moins d’apports offensifs, avec un peu moins en général, et au final, ça prend l’eau. Un match à oublier.
Le gardien, en hommage à Sébastien Frey, au gardien de l’équipe d’Angleterre, à Letizi, à Francis Lalanne et à tous les mal aimés de ce monde, s’est montré solidaire et a décidé de ne pas briller. Parce que. On ne peut pas dire qu’il est passé au travers. Mais on ne peut pas dire qu’il a éclaboussé le match de sa classe habituelle. Pas d’envol souvenir-poster à se mettre sous la dent. Pas de sauvetage à la Mandanda. Un match à oublier.
Enfin les deux poumons, les pistons, les Emmanuel Petit de l’équipe, JeanSa et Benoit font aussi partis des contre performances. Pourtant le match avait bien commencé avec des pressings convaincants, mais peu à peu, l’emprise sur le milieu de terrain s’évapora à mesure que les actions offensives furent ratées. Des tirs envoyés un peu partout sauf au fond des filets, la précision ne fut plus au rendez-vous. Sans doute cela influa-t-il sur leur moral, ce qui laissa l’Opac remporter la bataille du milieu de terrain et transpercer notre défense aux abois. Un match à oublier.

La cagette d’huitres : Matt Gilles Moussilourd

La grande déception de la soirée. Bon, on n’attendait pas de lui qu’il se déplaça sur la terrain à la vitesse de la lumière, ni même à celle du son, pas même à celle du vent, ou ni même à la vitesse d’une bretzel. Mais on se disait qu’en matière de plot, en matière de point d’ancrage du système offensif de la formation 2 3 1, il pourrait faire l’affaire, lui qui revenait à la compétition après plusieurs matchs ratés. Et on comptait sur sa frappe, en l’absence de l’artilleur Hadi.
Pour faire court, il a tout raté. Il a passé quand il fallait tirer. Il a tiré quand il fallait passer. Il a temporisé quand il fallait se précipiter parce que le défenseur revenait à 200 à l’heure, ce qui est 199,99 de plus que sa vitesse d’exécution. Il s’est précipité quand il avait le temps.
Certes, il y eu quelques actions intéressantes et quelques centres en retrait plutôt bien sentis, mais trop peu pour ce poste clef dans le jeu offensif.
Et surtout, surtout, il est impardonnable de constater que le meilleur buteur adverse fut, non pas le meilleur joueur de l’OPAC, non pas un des nombreux feu follets, non pas le puissant inspecteur Harry du milieu de terrain, mais le libéro de l’équipe adverse, certes un poil technique, mais lourd et mal inspiré. Quand le libéro de l’équipe adverse met 4 buts, le problème est clair : l’attaquant de pointe n’a pas correctement fait son travail offensif pour fatiguer le dit libéro, ni n’a fait son travail de premier rampart défensif.
Un match à retenir, car si une telle performance se réédite, il ne faudra pas hésiter à sanctionner la médiocrité et à l’envoyer au Qatar. Ou en Belgique, avec une pancarte accrochée : « je parle français, et j’enflamme tous les flamands ».

Moi, je dis, tous les membres du Rafiki qui le croisent ce soir à la momo, sont en droit d’exiger une bière de sa part.

Rafiki 3 – 1 AGF

novembre 9, 2007

Hier le Rafiki n’a pas failli à sa promesse faite à ses supporteurs en leur offrant une victoire chaud-cacao, cho-cho-cho-chocolat.

Pour ce match en retard du premier tour de la coupe d’Ile de France, le Rafiki retrouvait son terrain (hélas!) fétiche situé au fond à gauche du parc inter-départemental des sports de Choisy.

Les joueurs avaient décidé de reconduire le nouveau dispositif en 2-3-1 expérimenté lors du match précédent. Cette organisation semble leur convenir, même si son appellation fait encore débat, d’aucuns proposant ainsi de l’affubler du titre pour le moins énigmatique de « Formation alpha ».

Le match commençait fort pour l’équipe AGF, qui ne manquait pas d’assurance (Hi Hi Hi Hi! Ha Ha Ha Ha! Ho Ho Ho Ho!). Et alors que Cédric en était encore à fantasmer sur ce que donnerait une vue panoramique du dispositif en 2-3-1, il se faisait surprendre par un clone local de Rooney, qui ajustait tranquillement notre gardien (0-1, 2e minute). Un début de match typiquement rafikien, somme toute.

S’enchaînait alors une période dans la plus pure tradition du club elle aussi, d’hyper-domination stérile. Pendant 20 minutes, le Rafiki combinait bien, jouait court, en mouvement et se créait une dizaine d’occasions franches, toutes non cadrées ou expédiées directement sur le gardien adverse.

Les AGF gérait bien leurs temps faibles en prenant une bonne minute pour jouer les (très nombreux) renvois aux six mètres dont ils bénéficiaient. La sortie d’Hadi laissait un vide dans l’animation au milieu de terrain, tandis qu’Antoine réalisait une très belle « Dugarry » (non, pas le but en quart de finale de coupe de l’UEFA face au Milan AC mais l’élan brisé par une blessure musculaire en pleine extension face à l’Arabie Saoudite lors de la coupe du monde 98). Il devait donc quitter prématurément le terrain et ses coéquipiers.

Les dix dernières minutes de la première mi-temps tournaient à l’avantage des AGF, qui n’étaient pas loin de doubler la mise sur un tir à bout portant que Guillaume sortait d’une main ferme.

Heureusement, à la mi-temps nos joueurs se rappelaient que « se battre avec les copains et gagner du terrain c’est très jus de raisin » et reprenaient le match à leur compte, pour égaliser sur une belle action personnelle d’Hadi (1-1, 39e minute). A partir de là, le Rafiki prenait définitivement l’ascendant sur l’adversaire et inscrivait deux nouveaux buts, à chaque fois par Hadi (45e, 49e), sous un déluge du pluie. ça circulait bien au milieu du terrain, ça combinait efficacement avec les attaquants la défense était très sûre, le tout dans des conditions climatiques difficiles, que notre équipe semble apprécier. Les remplaçants n’étaient pas en reste sur le bord du terrain, exemplaires dans les encouragements et la distribution de consignes tactiques. Que du bonheur, decalicatan decalicatan ohé ohé.

Les AGF tentaient de pousser pour revenir au score en fin de match, mais sans résultat. Les rafikistes pouvaient savourer une qualification amplement méritée: « Ce qui compte ce soir, c’est les 3 points » déclarait ainsi Martin en zone mixte (hommes-femmes), rue Yves Toudic.

Le jeu et les joueurs

Dispositif de départ

Guillaume

 

Cédric Antoine

 

Guillaume Benoît Hadi

 

Martin

Remplaçants: Mathieu L. (défense), Eric (milieu gauche, défense, attaquant), Thibault (milieu droit)

Les notes

Le joueur clé: Hadi (8). Un gros match, récompensé par un hat trick. Il a toujours cherché à créer le décalage en éliminant son vis-à-vis, souvent avec bonheur. En outre, il s’est consacré avec ardeur aux tâches défensives et a gommé une tendance observée par le passé à trop garder le ballon. Un match complet, à reproduire.

Guillaume (6): il ne peut rien sur le premier but, abandonné par sa défense. Très sûr sur une ou deux situations chaudes. Un match tranquille le reste du temps, avec une relance en net progrès.

Antoine (6): Il n’a joué que 25 minutes, ayant dû sortir sur blessure. Tranchant dans ses jaillissement défensifs, beaucoup moins dans ses relances. Gêné par l’éclairage sur les ballons aériens. Précieux en seconde mi-temps dans la conservation du ballon derrière le but.

Cédric (6,5): pris en défaut sur le premier but, intraitable par la suite. Il fit preuve de son vice habituel en distribuant quelques cartons aux joueurs adverses, qui semblaient apprécier. Il aurait donc eu tort de se priver.

Benoît: (6,5), au milieu ou en défense, sûr et sobre comme à son habitude. Avec toujours le souci de se rendre disponible et de jouer rapidement.

Guillaume: (6,5) après quelques difficultés à rentrer dans le match, une très bonne performance, dans la récupération comme dans l’animation offensive.

Thibault (6): Lui aussi se savait attendu après une longue période d’absence et rend une copie très propre: solide dans les tâches défensives, bon offensivement. Doit plus souvent tenter de tirer de loin. Prix spécial de la faute inutile pour son magnifique « Hon Gesa Gatame » à moins d’un mètre de notre surface de réparation sur un adversaire qui avait déjà perdu le ballon. Ceci a permis de constater à nouveau que les coups francs directs sont en général mal exploités en FSGT.

Martin (6): Une bonne prestation ternie par son manque de réalisme. Bon en tant que point d’appui, bonnes remises en pivot, s’est procuré de belles occasions qu’il n’a malheureusement pas converties. Adresse une passe décisive sur le troisième but.

Mathieu L.: (6,5) Un bon match, avec beaucoup d’autorité en défense et sans déchet.

Eric: (6), Trimballé aux quatres coins du terrain, il a fait preuve d’une bonne capacité d’adaptation après s’être pris une bonne « saucée » à peine entré en jeu. Tout prêt de marquer de la tête sur un corner.

Le match en question

Comment était l’éclairage du terrain? Digne d’une gare est-allemande des années 80. Les quatre but du match ont d’ailleurs étaient marqués du même côté, celui où on ne voit pas le ballon et où on ne distingue pas ses adversaires de ses coéquipiers.

Quelles étaient les conditions climatiques pendant le match? Temps froid en première mi-temps, déluge de pluie et vent en rafale en deuxième période, ce qui interdisait toute relance longue au Rafiki. Néanmoins, les joueurs semblent apprécier ce genre de temps puisqu’ils avaient remporté le premier match de la saison dans des conditions climatiques similaires.

Comment était l’ambiance après le match? Les joueurs étaient visiblement très heureux de leur victoire. On peut néanmoins regretter qu’ils aient tenu à la célébrer en reprenant des tubes de la Compagnie Créole et d’Annie Cordy.

La Gazette de Joseph-Antoine…

octobre 26, 2007

La gazette vous propose chaque vendredi un résumé du match, les notes de nos chers joueurs et les commentaires avisés de nos consultants étrangers… En attendant les photos de l’effectif 2007-2008 et une mise en page plus stylisée voici les notes et commentaires du jour:

SCORE /

KEKE DES LANDES 2 – 1 RAFIKI SC (la Courneuve 20H45)

Ah ….la courneuve et son terrain tout pourrito…et bien cher amis rien a changé…un effectif en berne comme à chaque match dans le froid de la courneuve…… Les guiboles gelées et les foies en carton tapissés par les mojitos de la veille.

Mais du renouveau dans les coeurs rafikistes car pour la 2ème fois depuis 1969 le rafiki a changé une chose hier soir: sa Tactique!!!

Après quelques semaines de tractions, notre coach bien aimé à cédé sous les demandes de son groupe…. et bien sachez chers amis que le score final ne refléta absolument pas le contenu du match, car ce 2-3-1 proposé fut prometteur…

Alors que s’est il passé ????….pas le temps de s’échauffer, des controles impossibles sur ce superbe champs de patattes et comme d’hab une entame de match catastrophique avec un manque de réalisme dans la zone de vérité qui couta le match au rafiki… Les adversaires du jour firent preuve d’un réalisme cruel et inscrirent deux buts dans les trois premières minutes…Deux buts offerts sur un plateau …on aurait pu penser que cette rencontre allait être très déséquilibrée au vu des premières 10 minutes mais il n’en fut rien du tout……..Nos amis Kéké « aux couleurs sochaliennes » malgré des frappes « de mule » et des contres- attaques incessantes furent dominés dans le jeu et le résultat fut surement tout autre sans les « vendanges tardives » des joueurs rafikistes et quelques remplaçants en supplément …

Sinon cela faisait bien longtemps que le circulation du ballon et les solutions offensives n’avaient été aussi nettes ,reste maintenant à convertir tout ça en victoire…donc quelques regrets et bravo à nos amis kéké…

Compositions et notes:

Guillaume

Jean_sa (mathieu) Adrien

Eric(jean-sa) Jurgen Benoit

Adi

Guillaume (6/10)Aprés une entame difficile marquée par un mauvais placement sur le premier but et un manque de chance cruel sur le 2ème but « gag » ( bordel!!!). Malgré une semaine préparation au civet de lièvre, aux moules de la rochelle et et à un taux d’alcoolémie interdit même par l’UCI, il repris son rôle de dernier rampart en évitant à son équipe un score plus lourd.On peut le dire, un match plutôt solide de notre ami joseph…

Jean-sa (4,5/10)Un début de match catastrophique de notre coach préféré, positionné dans un role inabituel de défenseur central, qui couta cher dès les premières minutes à son équipe, suite à la perte du ballon à deux metres des buts même s’il ne fut pas trop aidé par son gardien… Physiquement à court de compétion, légèrement malade à cause des épidémies de fêtes et de mix on the dance floor, jean-sa malgré un sursaut d’orgueil en deuxième mi-temps à un poste plus offensif qui lui correspond mieux, il ne se remit pas tout à fait de son début de match et cette nouvelle tactique sembla bcp le perturber…

Adrien (6,5/10) Comme à son habitude, trés régulier dans ses prestations, adrien fut présent sur l’homme, appliqué en défense, s’imposa comme un libéro trés sûr…La nouvelle tactique lui donna des ailes puiqu’il tenta même deux ou trois chevauchées vers l’avant ou il aurait même pu marquer avec un peu plus de reussite.

Benoit (5,5/10) Malgré l’énorme talent qu’on lui connait et une tactique qu’il affectionne particulièrement, ce grand espoir du foot à 7 passa une bonne partie de la soirée comme résigné par les premières minutes manquées de son équipe…Il se rendit très dispo pour ses partenaires, fit bien circuler le ballon. Mais avec bcp trop d’appels dans le vide et sans grand génie, ne parvint pas à faire la différence devant les buts. Il s’appliqua à ne pas perdre le ballon.

Adi (5,5)Quel dommage… toujours aussi mordant dans ses actions, adi eut trop tendance à monopoliser la ballon et oublia trop souvent ses coéquipiers. Il s’obstina à vouloir éliminer ses adversaires mais il s’enferma trop souvent sur les côtés…souvent decisif, il passa à côté de son match au niveau de du réalisme devant le but. Ses efforts furent récompensés en toute fin de partie en provocant et transformant un pénalty (un peu sévère d’ailleurs) sur une main peu probante d’une d’un défenseur adverse.Ce but redonna de l’espoir à toute son équipe mais bon vous connaissez la suite…

Jurgen (7,5)Dans un système qu’il affectionne particulièrement et pour son 2ème match seulement Jurgen par sa qualité technique assuma pleinement son statut de plus gros transfert de la saison.Il fut de très loin malgré son insistance à pilonner les « Kèkés » dans l’axe uniquement en première mi-temps, le meilleur rafikiste de la soirée.Il tenta de sonner la révolte de ses coéquipiers à chacune de ses actions et manqua malheureusement de réalisme notament sur une tête trop bien appuyée en 2ème mi-temps, qui aurait pu changer le cours du match….des débuts prometteurs mais il est clair que Jurgen n’est pas un finisseur. Il gratifia son équipe de gestes techniques de grande classe conservant le ballon et en grand récupérateur malgré un terrain cabossé, sécurisa petit à petit l’axe pour mieux écarter sur les cotés.

Eric (4/10)Un début de match difficile où ses partenaires l’oublièrent trop souvent ses appels côté droit …il passa sa 1er mi-temps, seul comme troublé par une entame de match bizarre et sembla également géné par la tactique. En dedans physiquement et malgré quelques bonnes montées et centre tendus, il perdit trop de duel avec son adversaire direct .Il se sentit mieux sur la fin notament dans une position plus offensive…peut-être une solution à travailler pour les prochain match.

Mathieu (7) Du bon , du grand, du solide…. du Dauphin …comme on l’aime présent dans les duels. Il forma avec adrien un rampart qui évita, sur certaines contre-attaques, à la maison rafiki de prendre l’eau.Trés athlétique comme à son habitude il poussa jusqu’au bout ses coéquipiers vers l’avant… Il sauva plusieurs fois son gardien de tête dangereux.Bref une valeur sure pour la suite du championat s’il soigne convenablement sa blessure récurente à la cuisse.

Moralité/

Privé de nombreux joueurs, et notament de ces 3 numéros 9 de talent et de la fougue de son croate au sang chaud ,le rafiki ne sut pas muscler son jeu et passa à côté d’une victoire largement à sa portée…

Buenas Noches y no bebe mucho este sabado…

Joseph-Antoine B…